L’appel à manifestation d’intérêt « Compétences et métiers d’avenir » s’inscrit dans ce cadre et vise à répondre aux besoins des entreprises en matière de formation et de compétences nouvelles pour les métiers d’avenir.
La première saison de l’AMI CMA de décembre 2021 à mars 2023 (levées 1, 2 et 3) a permis tout à la fois de réaliser 59 diagnostics et de financer 116 projets (dispositifs de formation), au cours de 3 vagues successives en 2022 et début 2023, permettant de former 3,1 millions d’apprenants.
La deuxième saison de l’AMI CMA a débuté en mai 2023. Elle conserve les mêmes objectifs et le même cahier des charges, mais introduit plusieurs nouveautés.
Projets « Diagnostics » et « Dispositifs »
L’AMI CMA distingue deux catégories de projet appelées dans la suite « Diagnostic » d’une part et « Dispositifs de formation » d’autre part.
- Les diagnostics visent à qualifier les besoins de formation professionnelle (formation initiale scolaire et supérieure, formation continue dans une logique de formation tout au long de la vie et de facilitation des transitions professionnelles) et de les mettre en perspective avec l’offre de formation existante, concernant une ou plusieurs priorités du plan d’investissement France 2030. La première saison de CMA a d’ores et déjà permis de financer 59 diagnostics. Le financement de diagnostics devient désormais plus dirigé, avec la commande de diagnostics sur des champs qui manqueraient et qui nécessiteraient un éclairage (sur une filière, un angle particulier, un territoire, etc.).
- Les projets Dispositifs de formation proposent des dispositifs de formation et d’attractivité adossés à un ou plusieurs objectifs de France 2030, sur des métiers spécifiques comme sur des fonctions transverses. Ils proposent ainsi une offre de formation initiale et continue, et sont portés par un consortium. Le consortium devra être composé des employeurs ou de leurs représentants (petites, moyennes et grandes entreprises, comités stratégiques de filières, donneurs d’ordres et fournisseurs, groupements d’employeurs, organisations professionnelles, syndicats, fédérations professionnelles, OPCO, etc.) et organismes de formation ou d’accompagnement (universités, écoles, lycées, CFA, organismes privés, Pôle emploi, etc.). Les projets de formation doivent s’appuyer sur un diagnostic existant, tant au niveau national qu’international, et s’inspirent des meilleures pratiques en France et l’étranger.
La durée pourra être au maximum de 5 ans pour les dispositifs et de 3 à 6 mois pour les diagnostics. Le montant minimum de la subvention demandée est de 1 M€ pour les dispositifs de formation et de 200 k€ pour les diagnostics.