L’entreprise de chimie verte SurfactGreen (Rennes) a démarré un projet d’expansion pour 10 millions d’euros. L’opération est financée en partie par Bpifrance et par l’État dans le cadre de France 2030. Adressant entre autres les acteurs industriels de la cosmétique, cette PME bretonne innovante veut élargir sa gamme de produits et diversifier ses marchés.
Des tensioactifs biosourcés extraits de betterave et de colza
Issue d’un transfert de technologies de l’Ecole nationale supérieure de chimie de Rennes, Surfactgreen, dont les innovations sont protégées par une quinzaine de brevets, développe des tensioactifs biosourcés créés à partir d’extraits de betterave et de colza. Dans un premier temps, les applications de ces produits de synthèse ont ciblé les industries de la construction routière, de l’extraction pétrolière et de la détergence. Il s’ouvre dorénavant au secteur de la cosmétique.
Le secteur cosmétique ciblé
Depuis 2020, l’entreprise se déploie dans un secteur dynamique de la chimie verte : la cosmétologie. Leurs pastilles nommées “CosmeGreen” sont destinées aux soins des cheveux. Demain, l’entreprise souhaite élargir sa gamme en commençant par les soins de la peau et veut accroître sa présence à l’international.
Sur les 10 millions d’euros de financement obtenus auprès de Bpifrance, l’Ademe et ses actionnaires historiques*, plus de 3 millions vont être investis dans une usine pilote à Orléans. A travers ce partenariat industriel, l’entreprise a pour ambition d’accélérer la mise sur le marché de ses produits en mutualisant les savoir- faire et les coûts.
*Actionnaires historiques, : Go Capital, Finovam Gestion et la Satt Ouest Valorisation. *Sources : Bretagne économique
Publié le 27/04/2023