L’Agence du Numérique en Santé (ANS) et la Délégation ministérielle du Numérique en Santé (DNS) viennent de présenter les dix lauréats de l’appel à projets Structures 3.0, parmi eux on retrouve trois projets impliquant des acteurs bretons.
Qu’est-ce que l’AAP Structures 3.0 ?
Le programme Structures 3.0 vise à favoriser la rencontre entre des porteurs de solutions numériques et des structures / professionnels de santé prêts à les expérimenter. Pour sa première année, le programme a ciblé le secteur social et médico-social.
Près de 140 candidatures ont été reçues à cet appel à projets. Les 10 lauréats se sont distingués à la fois avec la dimension innovante de la solution numérique expérimentée, l’impact dans la qualité et l’organisation des soins pour les usagers et les professionnels et l’engagement des porteurs du projet.
Les lauréats impliquant des acteurs bretons sont :
- ATN MEDIASCREEN, porté par l’ADAPEI du Doubs et la société Hoppen (35)
La solution ATN MEDIASCREEN Accessibilité est une aide technique numérique permettant aux usagers polyhandicapés de prendre le contrôle du terminal ATN MEDIASCREEN (tablette tactile placée au bout d’un bras articulé et installé dans les chambres des usagers) par différents moyens, adaptés à leur handicap (tactile, contacteurs secs, commande vocale, mouvement de la tête).
- LIFE COMPANION, porté par la Mutualité française Finistère Morbihan (29-56), l’équipe relai handicaps rares de Bretagne et le laboratoire du centre de rééducation de Kerpape (56)
LIFE COMPANION est un assistant numérique d’aide à la communication initialement développé dans un contexte SSR (Soins de Suite et de Réadaptation) et qui doit désormais être adapté pour trois populations de personnes en situation de handicap : jeunes patients dyscommunicants, adultes avec troubles du spectre de l’autisme (TSA) et personnes atteintes de la maladie d’Huntington.
- PREV A DOM, porté par l’association Le Connétable (22) et la société Présage
La solution PRESAGE est composée d’un questionnaire (renseigné deux fois par semaine par un aidant, une personne de confiance ou un professionnel du domicile) et d’un algorithme basé sur l’analyse du comportement de vie réelle de la personne âgée prédisant les risques et problèmes gériatriques des bénéficiaires.
Publié le 1/03/2021