Deux physiciens de l’Université de Rennes 1, Guy Ropars et Albert Le Floch, viennent de recevoir le prestigieux prix de l’Académie nationale de médecine pour la création d’un système qui permet de lutter contre la dyslexie.
Une lampe et des lunettes dotées de lumière pulsée
Les deux chercheurs se sont intéressés à la lumière pour déterminer si elle jouait un rôle dans les troubles d’apprentissage de la lecture. Leurs travaux les ont conduits à étudier de minuscules récepteurs des yeux appelés centroïdes de la tache de Maxwell. C’est dans cette zone de la rétine, la fovéa, que serait nichée selon eux l’une des causes de la dyslexie.
« Chez ceux qui ne sont pas atteints par ce trouble, ces récepteurs de la lumière sont asymétriques et n’ont pas la même forme d’un œil à l’autre, détaille Guy Ropars. Alors que chez les personnes dyslexiques, les deux taches de Maxwell sont identiques ». L’absence d’œil directeur chez ces personnes entraînerait ainsi une confusion dans le cerveau en créant des « images-miroirs » entre lesquelles il est incapable de choisir.
- Source : France Bleu – 15.12.2020
Publié le 16/12/2020