La technologie de rupture de la société porte sur l’inhibition simultanée de deux types de mort cellulaire par nécrose. Le potentiel thérapeutique est majeur car l’activation de ces voies est l’une des explications récentes de plusieurs pathologies graves, aux alternatives thérapeutiques limitées et difficiles à traiter. En particulier, l’insuffisance rénale aiguë provoquée par un anticancéreux classique, le cisplatine et l’insuffisance hépatique (foie) liée à l’intoxication au paracétamol, pour lesquelles SeaBeLife a obtenu des résultats préliminaires encourageants sur des modèles animaux. Au-delà de ces pathologies aiguës, la mort cellulaire est aussi une cible thérapeutique pour SeaBeLife dans des pathologies chroniques très répandues comme les maladies de Parkinson et d’Alzheimer, ou la DMLA (dégénérescence de la rétine).
« Nous avons la chance de disposer d’une technologie particulièrement novatrice que nous pouvons valider sur des maladies aigües dans des délais relativement brefs, tout en présentant un potentiel d’élargissement à des pathologies majeures ensuite. Nos investisseurs l’ont bien compris. Grâce à cette levée et aux financements, nous visons le stade précliniques à partir de 2021 pour une première indication ».
Morgane Rousselot, présidente de SeaBeLife
Cette première levée de fonds « seed money » a été réalisée auprès de plusieurs Business Angels. Cet apport est complété par un financement de BPI, l’entrée prochaine au capital de la SATT Ouest Valorisation et un apport de la région Bretagne (AAP transfert des technologies) pour un montant total de 1,5 M€.
Publié le 19/06/2020