Avec le projet ” Cooperl Hor “, la coopérative bretonne, premier producteur porcin français, investit le secteur de la santé en internalisant la production d’héparine. Cette molécule destinée aux laboratoires pharmaceutiques est utilisée notamment dans le traitement des thromboses et pour ses propriétés anticoagulantes. Pour mener à bien ce projet, la coopérative souhaite construire un nouveau bâtiment dédié sur son site de Lamballe, dans les Côtes d’Armor.
Cette nouvelle activité de valorisation des coproduits de la filière porcine démontre la stratégie de globalisation des activités de la coopérative. En effet, pour produire l’héparine, la Cooperl pourra compter sur ses trois abattoirs de Lamballe (22), Montfort-sur-Meu (35) et Saint-Maixent (79), pour fournir les intestins de porc et le mucus intestinal nécessaires à l’extraction d’héparine et à sa fixation sur résine, au coeur du projet Cooperl Hor (” Heparin On Resin “).
A ce jour, on estime que 50 % de la production mondiale d’héparine provient de Chine. Si le projet se concrétise, le site breton serait le troisième producteur d’héparine sur le territoire national et le deuxième en région Bretagne après l’usine de Sanofi basée dans le Morbihan. Pour l’heure, la Cooperl a déposé un dossier de demande d’autorisation environnementale auprès de la préfecture des Côtes d’Armor qui doit statuer sur la création de cette nouvelle unité de production lamballaise de 1000 m2 qui ambitionne de produire 90 tonnes d’héparine par an.
Publié le 7/10/2020